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  • 19 novembre 2020
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Témoignage de Vireak et sa reconversion sur mesure dans le web

Non, rien de rien

Non, je ne regrette rien

Ni le bien, qu’on m’a fait

Ni le mal, tout ça m’est bien égal

Non, rien de rien

Non, je ne regrette rien

Car ma vie, car mes joies

Aujourd’hui, ça commence avec toi

 

Paroles de “Je ne regrette rien”

– Edith Piaf –

 

Que ces paroles me semblent prémonitoires maintenant, mais pas évidentes lorsque je décidais de me réorienter professionnellement à 33 ans…

 

Un petit retour en arrière s’impose…

Dix ans d’expérience dans le retail, en poste depuis huit ans chez un grand groupe de l’industrie textile, les années se suivent et je sentais au fond de moi que je n’étais pas épanoui. J’avais la désagréable sensation d’être aspiré dans un tourbillon calendaire régi par les mêmes événements, manifestations et autres périodes de soldes.

Je sentais alors l’envie pressante de changer de métier.

 

Je n’ai demandé à personne si je pouvais me reconvertir, je l’ai juste décidé !

J’avais envie de changer d’environnement, de cadre, bref je voulais faire quelque chose qui me passionne et me donne envie de me lever chaque matin avec le même enthousiasme ! Oui mais vers quoi me diriger ?Reprendre ses études à 33 ans, une idée folle ?

J’ai toujours été très actif et curieux. Passionné d’informatique depuis toujours et ayant connu les débuts du web (aaaaah Caramail…. que tu me sembles loin). Je découvrais avec fascination ce monde et les opportunités qui s’y trouvaient.

Rien n’est impossible avec une connexion Internet et une irrépressible envie d’apprendre et d’évoluer !  C’est donc tout naturellement que je me suis orienté dans cette branche.

Bien qu’internet soit un puits inépuisable d’informations, il me fallait trier ce flux.

 

Mon constat

Il me fallait me former et donc retourner sur les bancs de l’école… J’ai tenu une semaine avant d’en parler à ma femme : il FALLAIT que je change de métier. Mais à 33 ans, on est quand même plus raisonnable qu’à 20. Et quand on a un prêt immobilier, on ne peut pas tout quitter sur un coup de tête.

Alors j’ai beaucoup échangé avec mon entourage. Ma femme, comme à son habitude, s’est montrée immédiatement enthousiaste et m’a soutenu sans émettre l’ombre d’un doute. Elle a été remarquable, à tout point de vue : moral, organisationnel, financier. Au niveau des revenus, ça a été très serré… Même si l’on est étudiant, à 33 ans, on paye plein pot partout, y compris l’abonnement de train pour aller à mes cours.

Nous avons donc dû trouver un nouvel équilibre, un nouveau rythme.

 

Une fois les choses enclenchées, je me suis lié d’amitié avec d’autres personnes qui, comme moi, ont derrière elles une première vie professionnelle nous sommes des étudiants un peu atypiques et ce fut important de pouvoir partager nos espoirs, nos expériences et nos projets. Cela nous donnait de l’énergie pour continuer.

J’ai conscience que tous ces sacrifices sont importants, mais je les ai fait en connaissance de cause. Et ce qui est sûr, c’est que je ne serai pas le même étudiant aujourd’hui que je l’aurais été à 20 ans. Je sais pourquoi je fais ça, j’ai plus de recul.

J’ai fini par valider un BTS SIO (Service Informatique aux Organisations ) option SLAM (Solutions Logicielles et Applications Métier) en 8 mois.

Après mon CIF (Congé Individuel de Formation) terminé, je retourne dans mon entreprise avec une vision plus claire de ce que JE VEUX. Mon employeur étant averti de mes démarches, nous nous séparions d’un commun accord.

Je me retrouve pour la première fois de ma vie au chômage. J’ai du temps… et je peux donc prendre mon temps, un LUXE me direz-vous? Je confirme, il faut vraiment prendre le temps de se poser les bonnes questions, avoir un plan et des objectifs à atteindre.

 

Monter en compétence

La relation client était tout ce que j’avais connu dans mon passé professionnel et au sorti de ma formation de développeur, je sentais que cet aspect me manquait. Je décidais donc de me former en autodidacte au travers de MOOC et d’une veille assidue.

Je comprenais que le métier de chef de projet pouvait réunir mes envies. Je me lance de nouveau dans une formation de 8 mois pour monter en compétence. Entre temps ma femme m’annonce que nous attendons un heureux évenement.

Je stresse, et je me pose beaucoup de questions : Comment vais-je faire ? Vais-je réussir ma formation et obtenir mon diplôme? Vais-je trouver un emploi ? Passé ce léger doute, cette nouvelle a agi comme un formidable accélérateur. Je me mis en tête que rien ne me détournerai de mon objectif de changer de vie !

 

Tel un entraîneur, je dessinais ma composition tactique pour mon futur.

La première question que je me posais était : “qu’est ce que je veux et qu’est-ce que je ne veux plus faire ?”

J’avais 2 objectifs clairs :

  • le premier était d’évoluer dans une structure à taille humaine où je ne voulais plus sentir le poids de la hiérarchie, et être considéré comme un collaborateur à part entière et non un simple employé.
  • le second était de trouver une harmonie entre vie privée et vie professionnelle.

C’est sur ces 2 critères que je me suis mis à chercher mon stage de fin d’étude.

Après une dizaine d’entretiens en agence, mes choix sur le cadre dans lequel je souhaitais évoluer se précisaient.

 

La rencontre avec Opsone

J’ai rencontré Glen et Hervé et s’en est suivi un entretien de trois heures. Oui, vous ne rêvez pas, trois heures. Ce n’était pas un supplice loin de là. Trois heures d’échanges, de partages d’expériences, de projections en toute transparence. On a qu’une vie mais pas qu’une seule histoire et cet entretien s’est transformé en conversation ou je n’ai pas senti le poids Patron -> Employé.

Ils ont su me mettre à l’aise. Je me rappelle Hervé me sortir mon CV et me dire, on t’a stalké et ton parcours est cohérent. J’ai senti le poids qui s’était accumulé durant ces mois de dur labeur s’ôter de mes épaules en ayant la confirmation d’un professionnel sur mes choix de parcours. L’entretien passe à vitesse grand V et j’en ressors motivé comme jamais.

 

C’est validé !

Le jour J arrive et je sens toute la bienveillance de mes camarades malgré mon léger bagage. Cependant, je m’aperçois très vite que mon expérience peut être un énorme atout pour aider l’entreprise. Ma progression a finalement été assez rapide ! J’ai expliqué que je voulais faire plus que le rôle de chef de projet parce que j’avais l’habitude de gérer un portefeuille clients dans le retail.

Il ne faut pas avoir peur de demander plus de responsabilités. J’ai commencé à faire du phoning et répondre à des besoins métiers, à m’occuper de la prospection et développer le portefeuille client. Aujourd’hui, mon quotidien est rythmé par les différentes urgences auxquelles je peux être confronté mais c’est ce qui fait la richesse de ce métier. Ce qui me motive est le fait de rencontrer des personnes avec des univers différents qui ont besoin d’être accompagnés sur leurs objectifs digitaux.

J’ai vraiment la sensation d’être au bon endroit au bon moment de ma vie.

 

Mes conseils :

Évaluer les risques et élaborer un plan d’action à moyen et long terme. Faire valoir les compétences acquises lors des expériences passées. Rien n’est impossible !

Qui ne tente rien n’a rien ! Foncez ! Soyez égoïste : pensez à vous et à votre bien-être ! N’ayez pas peur ! Faites-vous confiance ! Malgré vos doutes, ne vous sous-estimez pas !

OSEZ, OSEZ et OSEZ TOUJOURS !!!!

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