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  • 18 mai 2017
  • Tech

Des prises en main fulgurantes

DÉPLOIEMENT INITIAL RAPIDE : A VOS MARQUES, PRÊTS…

WordPress / Drupal 7 et 8 : un téléchargement, une décompression, une base de donnée prête à la connexion… Et voila !
Les installeurs font leur travail et le socle de base est activé relativement rapidement. Pour peu qu’on sache exactement quelles nouvelles fonctionnalités ajouter via les extensions, il est raisonnable à ce stade d’être extrêmement optimiste sur l’aspect « temps consommé » pour pouvoir proposer des prestations assez étoffées fonctionnellement et très accessibles à nos divers clients. Ne reste plus pour ainsi dire qu’à orienter la fin des recherches vers le thème du FrontOffice et nous tiendrons notre nouveau site rien qu’à la force des installations.
Bon vous l’aurez évidemment compris on reste ici du cas de figure d’un site de « démonstration » qui n’existe que trop rarement dans les contes de Wéebs. De mémoire de « faiseur du web », un tel scénario ne se produit qu’une fois tous les 100 ans.

Mais quoiqu’on en dise force est de constater : les fichiers se déposent vite et on a l’impression d’avoir rapidement des tours de contrôle prêtes à l’emploi pour la suite. Car oui, si l’on parle bien de suite, c’est que nous n’en sommes en réalité qu’au commencement et qu’une tour de contrôle, comme son nom l’indique, c’est destinée… à contrôler. Donc allons contrôler. CQFD.

BACKOFFICE INTÉGRÉ ET PRISE EN MAIN ADMINISTRATIVE RAPIDE… OU LE CONCEPT DE LA PROGRAMMATION EN UI !

Ces outils ont l’avantage certain de proposer une Interface Utilisateur embarquée tant pour la partie administration (BackOffice) que pour la partie publique (FrontOffice). Le backoffice est généralement à prendre tel qu’il est. Et le frontoffice est lui prévu plus adaptable car facilement remplaçable par le biais des « thèmes ».

WordPress : L’interface backoffice est assez simple et épurée et se montre rapidement efficace quand il s’agit de la présenter au client pour qu’il puisse prendre les contrôles de sa propre partie à savoir les saisies éditoriales. Toutefois attention aux modulivores : gros risque de transformer votre backoffice en arbre de noël suite à une séance de shopping d’extension trop effrénée. On adorera (ou pas) ces éléments de pubs qui s’ajoutent à côté des options clés par exemple. Et puis que dire de cette grande liberté de monter des interfaces n’ayant rien à voir d’une extension à l’autre ? Peut-être pour rendre les sessions d’administration moins rébarbatives ? Mais non, nous ne serons pas mauvaise langue et laisserons les usagers se faire leur propre idée sur ces aspects.
Pour sûr : nous ne lui enlèverons pas sa qualité indéniable d’être accessible aux webmasters les plus débutants.

Drupal 7 / Drupal 8 : Côté Drupal, l’interface se montre aussi efficace, quoique plus complexe. Ses codes sont plus rigoureux et ne se prêtent pas trop aux élans créatifs des développeurs BackEnd en pleine crise d’ergonomite aiguë. Cela rend un outils certes moins « sexy », mais globalement moins déroutant lorsqu’on passe d’un module à l’autre. Tout du moins pour l’aspect « de prime abord ». Car le grand dilemme du Backoffice Drupal est d’arriver très rapidement à écarter toute une couche de la population des divers profils webmasters amener à interagir sur le dossier. Seule une partie très restreinte du backoffice restera alors humainement compréhensible (au gré de quelques efforts de paramètrage supplémentaires de surcroit), poussant l’outils vers une frontière dangereuse où seuls les programmeurs du projet finiront par s’y retrouver dans leur création. Et si l’on pousse trop loin le bouchon, il sera alors impératif de palier cette complexité à grand renfort de documentations spécifiques. Point qui peut s’avérer évidemment tout à fait entendable si bien anticipé en amont.

Globalement, on saluera ces outils pour faire l’effort de proposer quelque chose « in core » là où les développements framework bas niveau nous imposent des chantiers entiers de façonnage concernant les interfaces de l’administration à proposer. Seule recommandation ici : connaitre (et faire connaitre) les avantages, risques et limites de ces interfaces toutes prêtes pour ne pas générer des frustrations/frictions inutiles tant chez le client que chez le prestataire aux commandes du développement.

Et maintenant allons regarder sous le capot du côté du développement comment nous allons bien pouvoir réussir à ajuster précisément l’outil à ces quelques demandes clientes qui ne semblent pas rentrer dans les cases…

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